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CRÉDIT LOGEMENT – Des solutions sont proposées pour un meilleur accès pour les défavorisés en France, la publication du rapport Vorms-Taffin consacré à l'élargissement de l'accès au crédit au logement des emprunteurs atypiques vient d'être rendu public.
ELARGIR L’ACCES AU CREDIT LOGEMENT DES PERSONNES A REVENUS IRREGULIERS ET DES PERSONNES AGEES

Le Président de la République a demandé à Christine Lagarde, Ministre de l’économie, des finances et de l’emploi de préparer des propositions pour faciliter l’accès au crédit du plus grand nombre, en particulier afin de permettre à ceux qui ont des revenus irréguliers d’emprunter pour accéder à la propriété. Cette demande fait suite à la table ronde du 12 juin 2007 avec les professions financières sur les conditions de leur mobilisation au service du financement de la croissance et de l’emploi.

M. Vorms, Directeur général de l’Agence nationale pour l’information sur le logement et M. Taffin, Directeur des études économiques et financières à Union sociale pour l’habitat, ont remis aux directeurs généraux du Trésor et de la politique économique et de l’Urbanisme, de l’habitat et de la construction un rapport sur l’accès au crédit au logement des séniors et des personnes à revenus irréguliers. Ils proposent la mise en place de deux produits nouveaux destinés à tenir compte de leurs spécificités.

Le Ministre souhaite que ce rapport contribue à lancer le débat sur les solutions les plus adéquates pour améliorer l’accès des séniors et des personnes à revenus irréguliers au crédit logement. Ce rapport fera l’objet d’une large consultation. Christine Lagarde fera des propositions au Président de la République d’ici octobre 2007.

Ce rapport a été remis au Directeur Général du Trésor et de l'Activité Economique et au Directeur Général de l'Urbanisme de l'Habitat et de la Construction. Vous le trouverez en pièce jointe ci-dessous.

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SYNTHESE DU RAPPORT

ELARGIR L’ACCES AU CREDIT AU LOGEMENT DES EMPRUNTEURS ATYPIQUES.
« LE PRET SECURISE À L’ACCESSION A LA PROPRIETE ET LE PRET HYPOTHECAIRE CAUTIONNE »

Le système français offre aujourd'hui aux accédants à la propriété le crédit le moins cher
d'Europe et dans les meilleures conditions de sécurité. Les écarts de taux liés à la situation
sociale des clients sont très faibles. Contrepartie de cette situation très favorable, ceux qui
s’écartent du modèle majoritaire, parce qu’ils ne disposent pas de revenus stables ou parce
leur âge ou leur état de santé leur interdit de s’assurer, ne peuvent en bénéficier. L’objectif
est donc de lever les obstacles auxquels ils se heurtent, tout en maintenant le haut niveau de
protection des emprunteurs qui caractérise le crédit au logement en France.

Ces obstacles sont de plusieurs ordres. Ils tiennent d'abord à l'attitude réservée de la société
française à l'égard du crédit. Cette méfiance se reflète dans la loi, qui interdit de fait la
tarification des frais d'instruction et du coût du risque, lorsqu'ils sont supérieurs à la
moyenne, mais aussi dans la jurisprudence : ainsi, la Cour de cassation considère que
l'établissement de crédit a manqué à son devoir de mise en garde s'il a consenti à un
emprunteur un prêt disproportionné au regard de ses capacités de remboursement
présentes et à venir. Cette règle vient conforter la pratique des établissements généralistes
pour lesquels le prêt au logement est avant tout un instrument de conquête et de fidélisation
des clients : ils concentrent leur attention sur la capacité de remboursement du client et les
perspectives commerciales qu’il ouvre et accordent peu de poids à l'autre aspect de
l'opération, c'est à dire la valeur du bien financé. De ce fait, les personnes qui ne peuvent
faire la preuve de la régularité de leurs revenus auront le plus grand mal à obtenir un prêt,
même si elles ont un apport personnel important.

Cette attitude explique également que les personnes âgées, bien qu'elles disposent souvent
d'un apport important, ne puissent obtenir de crédits longs, comme c'est le cas dans la
plupart des pays développés, où l’âge ne constitue jamais un handicap pour emprunter dès
lors que le logement constitue une garantie suffisante. En France, les établissements de
crédit sont dissuadés de leur proposer des produits adaptés par les particularités du droit
successoral et par la lenteur des successions, mais surtout par leur refus de renoncer au
confort et à la rémunération que leur apporte l'assurance décès-invalidité.

Les exclus du crédit au logement constituent une population hétérogène. Leur effectif est
difficile à estimer de façon précise, mais il devrait à coup sûr s'accroître assez rapidement,
sous la double influence des évolutions du marché du travail et du vieillissement de la
population. Les rapporteurs se sont donc concentrés, d'une part sur les personnes dont les
revenus n'offrent pas de visibilité suffisante au prêteur, d'autre part sur les personnes âgées.
Le cas des personnes qui présentent un « risque aggravé de santé » est en effet traité par la
nouvelle convention AERAS dont il conviendra d'évaluer l'impact avant d'envisager de
nouvelles mesures si cela s'avérait nécessaire. Après avoir étudié diverses solutions, les
rapporteurs ont choisi de proposer deux produits fondés sur une approche plus équilibrée du
crédit au logement.

PSAP et PHC

L'objectif du PSAP/Prêt sécurisé à l'accession à la propriété serait de faciliter l'accès au
crédit des personnes qui en sont actuellement exclues, non parce que leurs revenus sont
insuffisants, mais parce que l'établissement de crédit ne peut en apprécier la stabilité.
L'intervention du nouveau FGAS/Fonds de garantie de l'accession sociale offrirait aux
accédants qui se trouveront dans l'impossibilité de conduire leur projet jusqu'à son terme une
garantie proportionnelle à leur investissement initial, ce qui permettrait à l'établissement de
crédit de mieux prendre en compte la valeur du logement financé, comme c'est le cas dans
la plupart des pays développés. Une convention juridique spécifique, mentionnant cette
garantie et définie dans la loi, préciserait que l’établissement prêteur n’a pas été en mesure
d’apprécier la stabilité des revenus de l’emprunteur. L’équilibre du dispositif repose sur un
encouragement systématique au règlement amiable.

Le PHC/Prêt hypothécaire cautionné est destiné aux emprunteurs trop âgés pour avoir
accès à l’assurance décès-invalidité. Pour dépasser la réticence des prêteurs devant le
risque d'avoir à gérer, dans le cas du décès de l'emprunteur, une succession qui peut
prendre du temps, cette tâche sera externalisée. La caution, qui se substitue aujourd'hui à
l’hypothèque dans plus de la moitié des prêts destinés à l’acquisition d’un logement,
interviendra, dans le cas du PHC, non en substitution mais en complément de l’hypothèque,
et en substitution de l’assurance décès-invalidité. Les premières offres devraient apparaître
sur le marché avant la fin de l’année.

Aux yeux des auteurs, l’introduction de ces deux nouveaux produits devrait avoir pour
conséquence à moyen terme d’élargir le crédit à des segments du marché aujourd'hui mal
desservis pour des raisons autres que le niveau insuffisant de leurs ressources en favorisant
une approche plus souple et plus équilibrée de l’offre de crédit.

(le rapport en pièce jointe ci-dessous)

ID: 39884
Autor(en): iff
Erscheinungsdatum: 27.06.07
   
 

Erzeugt: 28.06.07. Letzte Änderung: 28.06.07.
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